Pourquoi faire la paix avec son passé ?
✨Clique ici si tu veux me soutenir en faisant un don sécurisé via Stripe 🙏
🙂 Quand je me regarde dans un miroir, je peux observer le reflet de mon corps physique. Quand je regarde le monde qui m'entoure, je peux observer le reflet de mes mémoires.
Ce que j'observe grâce mon corps physique est la mise en forme de mes mémoires passées que j'identifie comme étant mon univers. Tout ce que je peux ressentir avec mes 5 sens dits physiques font partie de l'illusion de la matière, c'est le chef-d'œuvre de la conscience.
Je suis la conscience qui possède un corps physique, je l'anime pour jouir de cette illusion de la matière, ce qui me permet de ressentir, c'est mon chef-d'œuvre vivant, je joue littéralement dans le film de ma vie.
Si je me crois un être humain, je subis mes mémoires qui ont donné forme à mon chef-d'œuvre.
Si je sais que je suis le créateur de ce chef-d'œuvre, à chaque fois que je choisis de me le rappeler, je peux vivre avec de plus en plus de légèreté puisque tout ça n'est que le reflet de mes mémoires.
Si le résultat de mes mémoires me déplait, je peux choisir de faire la paix avec mes mémoires, ce qui m'invite à observer ce qui se vit en moi comme sensation et apporter de l'amour à ce souvenir qui me met en évidence ce moment où j'ai souffert. Ce souvenir se joue ici et maintenant en moi, c'est une mémoire, il fait partie de mon imagination, mais je lui ai attribué une connotation réelle puisque des sentiments et des émotions y sont rattachés. C'est tout un scénario que je me refais dans ma tête.
Tant que je n'ai pas apporté de la reconnaissance et de la validation à cet égo qui a vécu ce scénario, cette partie de moi ne peut trouver la paix. Cette mémoire rattachée à cette blessure continue de vibrer en moi en arrière-plan tant que je ne l'ai pas harmonisé. En vibrant ce manque d'amour, la vie m'offre d'autres reflets de cette scène avec la même correspondance vibratoire pour que je puisse saisir l'occasion de libérer cette mémoire.
Quand cette scène vient à se présenter à moi, j'ai le choix de réagir ou d'observer la scène. Je réagis si je me laisse dominer par les émotions, la mémoire persiste et la blessure s'amplifie. Sinon, si j'observe la scène, j'agis en identifiant ce que je ressens, je laisse l'émotion se jouer sous forme de larme bien souvent, et je me focalise sur ce que m'a appris cette scène, je valorise mon égo et je valorise l'égo qui a joué le reflet de ma mémoire. La paix relationnelle est faite, cette scène ne se reproduira plus dans l'illusion puisque sa cause n'est plus.
Je n'ai pas besoin d'attendre qu'une scène se présente dans l'illusion de la matière pour réaliser une paix relationnelle. Je peux choisir de plus en plus souvent de m'observer pour voir ce qui se joue en moi, ainsi, je n'ai plus besoin d'un égo qui joue le reflet pour identifier une blessure.
Que ce soit la relation avec un égo qui joue le reflet ou sans son jeu, dans les deux cas, c'est une conversation du soi vers le moi, je me parle à moi-même.
Soit, je me parle à moi-même de façon directe, soit de façon indirecte grâce à l'égo qui joue le reflet de ma mémoire. Dans les deux cas, l'autre, c'est moi, d'où l'importance de s'exprimer à autrui de la même façon que j'aimerais que l'on s'exprime avec moi, dans l'ouverture du cœur.
Comme mon corps physique, mon égo, mon mental font partie de cette illusion de la matière, ce que j'exprime à travers ce corps physique est le résultat de mes mémoires passés. Je sors un mot ou phrase de ma bouche qui exprime ma vérité du moment. Cette vérité a une durée nulle, elle n'est là que pour me permettre d'observer ce qui se joue comme mémoire dans cet instant afin que je puisse réorganiser tout ça en moi afin d'être mieux aligné avec ce que je désire vivre.
Là se joue le pouvoir de la gratitude. Tout ce que j'exprime est de la gratitude, aussi nommé prière. Quelle vibration je choisis de donner à cette gratitude ou prière ?
Mon corps physique est mon outil, mon instrument de musique. Je peux choisir de l'accorder pour qu'il soit teinté de ce qui raisonne le mieux avec ce que je veux vivre, ou je peux le laisser s'imprégner des vibrations des blessures émotionnelles.
En accordant harmonieusement mon instrument, je peux m'offrir d'adapter au mieux mon langage pour accueillir l'histoire d'un autre égo et nous harmoniser ensemble en trouvant un socle commun de compréhension.
La puissance de la gratitude peut se jouer à chaque instant, de plus en plus souvent, dès lors que je choisis d'accepter que tout ce qui m'entoure sans exception est ma création. Je ne peux changer l'illusion de la matière puisqu'elle est déjà réalisée, alors que je peux changer ma perception de l'illusion de la matière comme je lui en donne sa vibration.
Je ne peux observer la conscience que je suis que je nomme "conscient" par facilité de langage afin de me représenter que je suis la conscience qui a besoin de se croire individualisé pour expérimenter toutes ses formes d'elle-même. Je ne peux donc observer les autres conscients. Tout ce que je perçois des autres personnes/égos n'est que le reflet de la conscience, l'histoire que je me fais d'eux. Tout n'est qu'une question de perception. Si j'observe quelque chose ou une personne comme un problème, elle se comporte comme un problème selon l'image que je m'en fais. Si j'observe quelque chose ou une personne avec gratitude, elle se comporte à l'image que je m'en fais.
Les personnes, les égos, y compris le mien, sont nécessaires à ce que je suis. Je suis ce moment, je suis la relation, je ressens. Le paradis se joue ici et maintenant. 💫❤🙏