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Pourquoi la guerre dans le monde ?
Nous voyons la vie suivant nos filtres.
Si une personne me dit voiture rouge et que je choisis Audi, c'est lié à mes expériences, à mon vécu, à ce que j'ai choisi de retenir.
Adolescent, j'ai peut-être pu apprécier qu'une Audi était une superbe voiture.
Alors que d'autres personnes y verront une Ferrari ou d'autres marques.
Mais un fait est un fait, n'est-ce pas ?
Alors qu'est-ce que la cruauté dans le monde ?
Ce n'est rien d'autre qu'un pôle. Et ce pôle fait partie d'un cycle : victime, bourreau, sauveur.
Nous pouvons aussi le nommer le jeu de l'expérience.
Comment comprendre pourquoi une personne brutalise une autre personne ?
En faisant partie de l'expérience.
Si je ne suis que victime, je ne vois qu'une partie de l'expérience.
Comment comprendre comment une personne peut être amenée à frapper autrui si ce n'est en vivant cette expérience, en devenant bourreau ?
Dans ce super jeu victime, bourreau, sauveur, bien des personnes sont volontaires pour jouer le rôle de la victime, comme pour le sauveur d'ailleurs.
Mais imaginez que dans le jeu personne ne veut être le bourreau... Eh bien, il n'y a aucun jeu, il ne peut se faire sans bourreau.
Et à quoi sert ce jeu d'expérience ?
Justement à observer les trois points de vue pour en extraire la leçon.
Comment pouvons-nous aller jusqu'à des actes de cruauté ?
C'est lié automatiquement au vécu de la personne.
Un exemple que bien des personnes connaissent, moi y compris.
Généralement un violeur a été violé.
Il est pris dans ce schéma réflexe et le réitère.
Alors ? Qui est le coupable ? L'œuf ou la poule ?
C'est à là que nous en revenons.
Est-ce qu'enfant, il est déjà coupable parce qu'il est la prise de cruauté ?
Et devons-nous punir cet enfant qui est la victime parce que dans le futur, il peut devenir bourreau ?
Qui peut juger ? Qui peut déterminer qui est véritablement la victime, le bourreau ou le sauveur ?
Personne évidemment. Nous ne pouvons juger, par ailleurs, nous pouvons nous positionner.
Et c'est pour cela que nous nous sommes incarnés dans ce corps, pour grandir, pour apprendre à se positionner, à mieux s'aimer.
Ce n'est pas parce que votre voisin semble élever ses enfants d'une façon qui ne vous convient pas, qu'il va changer sa façon de les élever.
Ce n'est pas parce que vous décidez qu'une personne n'est pas un bon parent qu’elle n’en est pas un.
Tout n'est qu'apparence et préjugés dans le sens où nous voyons toujours la vie selon nous-même, selon notre univers intérieur, nos souffrances ou nos libertés.
Nous le percevons selon la dose de respect que nous nous accordons.
Si nous n'avons pas envie de nous juger, et juste de s'aimer, alors nous n'aurons pas d'impulsions à juger autrui.
Cela ne vous regarde pas, sauf si vous choisissez de rentrer dans le cycle victime, bourreau ou sauveur, afin justement d'en comprendre le sens.
L'âme que nous sommes a choisi de vivre ces expériences et nous sommes incarnés pour comprendre pourquoi.
Nous nous sommes incarnés pour rayonner qui nous sommes, nous positionner.
Si nous ressentons de l'injustice ou autres, c'est absolument cohérent face à qui nous sommes.
Nous ne sommes pas là pour sauver les autres, mais bien pour nous sauver nous-mêmes, apprendre à mieux s'aimer soi-même, s'aimer inconditionnellement.
La vie est faite pour nous permettre de nous ramener vers soi-même, de grandir, de sortir de nos croyances limitantes et de nous ouvrir à la confiance en soi.
Alors pourquoi la guerre dans le monde ?
Parce que nous nous sentons sauveur, victime, ou bourreau.