Qu'est-ce que la vie ? Qui suis-je ? Pourquoi la vie ?

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🙂 À chaque instant, je suis le créateur de mon propre monde. Plus j'aime vite ce que j'ai créé, plus mon niveau vibratoire est élevé. J'aime ma création quand je ressens de la gratitude pour tout ce que je ressens, que je me focalise sur le côté positif de chaque égo, il y en a toujours.

Quand je fais la paix avec autrui, je ressens la paix en moi, c'est un cadeau que je me fais. Plus je comprends pourquoi je me heurte à autrui, plus je peux mieux me connaître et ressentir de la gratitude pour vivre cela. Plus je m'amuse à trouver les occasions de ressentir la paix en moi à travers les autres, plus je m'élève en conscience.

La beauté est une perception relative à chaque personne en fonction de ses mémoires. Chaque personne a sa définition de ce qu'est la beauté, l'âme, l'esprit. Tout changement vient de l'intérieur, se rappeler ce que je suis et qui je suis est la base. Je ne peux changer les autres, toutefois je peux changer la perception que je me fais des autres, me permettant l'harmonisation de mes relations.

🙂 J'ai longtemps oublié le pouvoir de la gratitude, tellement habitué à me laisser distraire par mon mental habitué à être une victime et à donner toujours son pouvoir aux autres.

Je parle souvent de reprogrammation mentale et là aussi, j'ai tort, car le mental fait partie de l'illusion puisque qu'il fait partie de mon égo, mon corps physique.

Je suis le seul créateur de l'illusion de la matière qui m'est offerte d'admirer, à chaque instant, le monde qui m'entoure. Le subconscient fait partie du cerveau qui fait partie de l'égo, il fait donc partie de l'illusion. L'illusion est le produit de la conscience que je suis.

À chaque instant, soit je suis la conscience qui joue au fait d'être un être humain, soit je suis la conscience qui se croit un être humain. Être et ne pas être.

Je suis la conscience qui manifeste l'illusion de la matière à chaque instant. Grâce à mon corps physique, je peux ressentir, c'est ma seule réalité, je ressens.

Grâce au pouvoir de la gratitude, je manifeste sur quoi je porte mon attention.

Le pouvoir de la gratitude se conjugue uniquement au présent puisqu'il n'y a que le moment présent. Ce fameux moment présent que je peux ressentir.

Je ne fais que ressentir la matière. La matière est irréelle, mon corps physique est irréel, cette illusion matière est nécessaire pour que je ressente.

C'est une illusion de matière qui m'est nécessaire de créer à chaque instant pour me sentir vivre. L'illusion de la matière est amour, elle est le moyen qui m'est nécessaire pour faire la paix avec mes mémoires.

Du point de vue de mon égo, de mon corps physique, mes mémoires représentent ce que je crois être mon passé, logé dans mon subconscient, ou ce que je crois être mon futur, mon inconscient.

Pour la conscience que je suis, les mémoires sont toutes déjà là. Le "JE SUIS" contient tout.

"JE SUIS" manifeste à chaque instant l'illusion de la matière, reflet de toutes les mémoires que l'égo choisit de jouer en se focalisant son attention sur telle ou telle mémoire, qu'il croit être soit passée, présentes ou futures. Quand l'égo focalise son attention sur une mémoire, il prend position, c'est le verbe créateur. Et si ce verbe créateur prend la couleur de la gratitude, alors le monde de l'égo manifeste ce que je ressens comme le paradis.

Quand l'égo imagine son futur, c'est une mémoire de l'inconscient qu'il joue au présent, c'est maintenant que je ressens cette mémoire. Tout l'enjeu, c'est de faire croire à l'égo que la mémoire du futur est bien présente puisque je la ressens ici et maintenant dans ce que j'imagine.

Une croyance est de la gratitude que je continue de ressentir, qu'importe si c'est une mémoire que l'égo croit qu'elle est dans le passé, le présent ou le futur.

Quand je choisis dans cet instant d'observer avec la vision de l'aigle, je sais que je suis la conscience qui joue le fait d'être un humain. Ce que j'observe est irréel, c'est uniquement le résultat de là où j'ai déjà porté mon attention. Si ce que j'observe me déplait, je choisis de ressentir de plus en plus de gratitude à la mémoire que je veux jouer. Grâce au pouvoir de la gratitude que je ressens de plus en plus souvent, je change mon monde, je ressens de plus en plus la paix s'installer en moi. L'égo reprend sa place d'outil du " JE SUIS".

Le but crée l'énergie. Mon but est de ressentir de plus en plus de liberté, cette béatitude, ce sentiment d'infinité.

🙂 J'entends souvent parler qu'il y a une source de vie, comme s'il y avait quelque chose d'extérieur à soi et comme s'il y avait un début à la création. Pourtant, il n'y a que le moment présent, nous sommes la relation, nous sommes parce que nous ressentons grâce à nos 5 sens.

Bien sûr, tu peux me dire que de parler de source, c'est une facilité de langage, cependant, nous avons tôt vite fait de nous enfermer, à nous identifier à quelque chose d'extérieur, et donc à lui donner du pouvoir.

Les facilités de langage peuvent se vivre en conscience pour éviter de se croire limité à ce corps physique. Elles sont là pour faciliter le schéma psychologique qui se joue, elles servent d'outil d'observation.

À s'affirmer qu'il y a une source, j'entends souvent dire que la source est en nous en désignant le corps humain, comme si la source était une entité à part entière, donc quelque chose de supérieur. Les religions sont créées sur ce principe, ce qui a mené à la peur du châtiment, du jugement, de la mort, à la peur d'un Dieu qui décide du sort de l'être humain.

Jésus le dit, je suis le chemin, la vérité, nul ne va au père que par moi.

Jésus a conscience qu'il est la conscience qui se croit Jésus, la conscience JE SUIS.

"Nul ne va au père que par moi", le père est la conscience et "moi" c'est l'être humain. L'être humain est dans la conscience. Le monde est dans la conscience.

C'est pour ça que je ne peux pas avoir conscience de ce qui n'est pas dans la conscience.

Le monde est dans la conscience, ce sont les deux pôles magnétiques. La conscience qui est répulsion (Yin) qui se crée une limite à chaque instant pour éviter d'être l'infini sinon c'est le néant. La limite créée par la conscience est manifestée par le corps physique (Yang), l'outil nécessaire à la conscience pour ressentir, sans quoi il n'est plus.

À défaut de ce que je peux être (un corps physique), ce que je suis (un corps physique) n'est pas (illusion de la matière que je ne peux que ressentir).

La seule chose qui soit réelle est ce que je ressens, il m'est nécessaire de croire que je joue à mouvoir ce corps physique pour jouir des 5 sens.

Quand je prends conscience que je suis cet acteur jouant ce personnage qu'est mon corps physique, je sais que je ne possède pas d'âme, mais que je suis une âme par facilité de langage, et que je possède un corps physique momentanément pour vivre mes besoins spirituels afin de tendre de plus en plus vers l'infini que je n'atteindrais jamais.

Je prends conscience que je peux me créer une vie sur mesure et vivre des aventures palpitantes, me laissant guider par ce que je ressens d'agréable grâce à ce corps physique. C'est le jeu de la vie.

Ce monde que je crée à chaque instant est déjà terminé. À chaque instant, c'est comme si la conscience imprime une copie de son état du moment, englobant toutes les mémoires déjà jouées jusque-là. Ces mémoires représentent pour l'égo/corps physique, son passé, présent et futur, que ce soit dans ce qu'il considère cette vie et les autres passées et à venir.

Je ne peux donc modifier une copie, je ne peux que changer que l'original, et l'original est l'état de conscience. C'est le fait que je ressens qui crée la nécessité du corps physique. Aussi, je peux choisir de me sentir heureux dans l'instant, et en persistant dans ce ressenti, je crée l'égo nécessaire à sa correspondance vibratoire.

Quand je choisis de vivre le ressenti d'être heureux dans cet instant, il ne peut se jouer un autre sentiment. Je peux toute fois me sentir heureux et pleure quand même, car les émotions sont liées au corps physique qui fait du nettoyage afin de conformer à la vibration d'être heureux, ce qui induit que les mémoires sont modifiées pour justifier cet état de conscience. C'est ainsi que la paix des mémoires se réalisent à chaque fois que je me choisis de ressentir un sentiment qui me fait du bien sans raison, car la raison viendra ensuite, se conformant à cet état vibratoire.

L'illusion de la matière n'est là que pour que je joue à observer les mémoires qui se jouent en moi, ce corps physique, afin que je puisse faire la paix avec, je me sens alors de plus en pus léger et je monte en vibration, participant du point de vue de l'égo à trouver sa place et manifester cette nouvelle humanité consciente qui fait de plus en plus la paix avec elle-même.

Un pour tous et tous pour un vers un infini jamais réalisé, mais nécessaire à ce que la vie soit pour que nous puissions tous nous amuser.

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